Véganisme, végétarisme, flexitarisme, ces nouveaux régimes alimentaires font parler d’eux dans la planète Food. Mais quelle est l’ampleur du phénomène ?
le Club PAI a réalisé une étude sectorielle.
A tort ou à raison, les produits végétaux bénéficient d’une image plus naturelle, plus saine et plus durable que les produits animaux.
Les principaux leviers de cette tendance végétale sont :
- Les végétariens, végétaliens et flexitariens
- Le succès des Superfoods : superfruits, superseeds, céréales anciennes, légumineuses, légumes oubliés, algues, …
- La croissance du marché des substituts de viande, des « dairy alternatives » et des protéines végétales.
Gageons que les déclarations de l’OMS selon lesquelles les viandes transformées seraient carcinogènes et la viande rouge le serait probablement, ouvrent une voie encore plus royale au monde végétal.
NutriMarketing a réuni des données de marché, de consommations et de comportement alimentaire, des insights consommateurs, des données nutritionnelles et règlementaires afin de vous apporter des éléments de décision. Se lancer ou non dans le tout végétal ? A quelles conditions et sur quels marchés ? Avec quels discours et pour quelles promesses ?
Un panorama de l’offre ingrédients permettant de formuler du 100 % végétal est également proposé.
Sans conteste, en France, le « vert » monte au détriment du « rouge » et ce succès est basé sur plusieurs fondamentaux, comme la responsabilité des consommateurs qui s’impliquent à mieux gérer leur planète, leur envie de lutter contre la maltraitance animale et surtout, l’éthique, comme l’injustice alimentaire et nutritionnelle. L’exploitation des paysans par les distributeurs, l’étranglement des petites marques, les contraintes insurmontables sur des petits producteurs qui ont trouvé leur salut dans le BIO, dans les Amaps, et aujourd’hui, dans une production « humaine » et plus industrielle. Et bien sûr, les raisons de santé liées aux maladies chroniques qui touchent tout le monde, mais surtout les moins favorisés,
Enfin, n’oublions pas que la bonne viande, le bon poisson frais sont des denrées onéreuses : bien des consommateurs sont heureux de pouvoir réduire les coûts de ces aliments-là.
Toutes ces raisons, et d’autres encore, soutiennent la tendance flexitarienne qui restera.
Cette étude est maintenant publiée : 490 €HT (69 pages – version pdf).
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Merci pour ce billet. Personnellement, si je me situe plus dans la zone « flexi », la démarche est plus de ne fonctionner qu’avec des produits frais. Et c’est toute une mutation progressive dans les habitudes de vie. Une logistique pointue, finalement.
Pour ceux qu’intéressent les tendances globales et de l’avenir ou pas de l’agroécoligie, je signale un petit bouquin très intéressant sur des initiatives et expériences amenant actuellement des producteurs à effectuer une transition dans leurs méthodes, mais également un engagement à faire bouger les lignes sur les plans politique, économique et sociétal : « On a 20 ans pour sauver le monde » (Maxime de Rostelan)